Today is the Equinox, the heart of the Ohigan season, and today I’ll write about Effort.
The French translation for this post appears at the end. Translation done by Luca Guccione
By some accounts the Six Paramitas came about as a Mahayana response to what they felt was an over emphasis on development of self by only adhering to the Four Noble Truths and the Eight-Fold Path, which are primarily focused on self.
Effort as one of the Six Paramitas is viewed slightly different than Effort as one of the Eight-Fold Path. Here, Effort is our effort on behalf of others. Effort is also sometimes translated as Striving.
What kinds of effort should w make is of course a legitimate question, and the answer can simply be stated as effort to bring good and prevent harm. Effort is also the activity of doing the entire Six Paramitas, as it takes both physical and mental effort to live up to and follow these six guidelines.
Doing good and preventing harm can in some ways be seen as an extension to Dana and following the Five Precepts. And indeed it is so. We can not really separate one from all of the others.
By continually doing what is suggested in these Buddhist guides we become better able to do them better. Over time, with continued effort we can become so good at following these guides that it becomes easier to do them than to not. This is both effort and patience, is it not.
Whatever our faults may be, we did not acquire that fault over night. We must expect to need to exert as much effort to change it as we actually exerted to create it. In my case it has taken 60 years to create the kind of person I am, good points and bad points. If I want to change something bad about myself then I will need to strive equally as hard to create new good to replace it. Perhaps it will take less time, but only if I exert concentrated effort. An overgrown garden where weeds have taken over didn’t become that way over night, and will not suddenly and magically revert back to a weed free and orderly state merely because we wish it to be so, but only by continued attention to its defects and nurturing of its perfections.
Speaking out against or preventing harm to others is often easier to do as a mental activity, and it certainly helps to begin there, however at some point the effort must be made to develop the kind of life that can move from thought to action.
There are many ways of looking at effort or striving, but they all amount to ‘just doing it’. In many ways it is as Yoda says, there is no try there is only do, or something like that. In Buddhism we do consider trying but ultimately trying is just another phase of doing. Continually exerting effort in the trying phase allows us to accomplish the doing phase.
A good musician doesn’t become so, without effort. We do not become better able to follow the Six Paramitas without first making those humble attempts and falling short. There is no wasted effort in Buddhism.
I repeat, there is no wasted effort in Buddhism.
———French Translation – by Luca Guccione——————
Ohigan et l’Effort
Aujourd’hui, jour de l’équinoxe (qui est au cœur de l’Ohigan), je vais parler de l’Effort.
Il semble que les Six Paramitas furent une réponse Mahayana à l’Octuple Chemin préconisé dans les Quatre Nobles Vérités qui mettait trop l’accent sur le développement de soi.
C’est d’ailleurs pour cela que le concept de la Paramita d’Effort est légèrement différent de celui du Chemin Octuple (le Juste Effort). On traduit parfois même Virya par ‘oeuvrer pour’.
La question légitime alors se pose pour savoir quels types d’efforts nous devrions mener et la réponse est toute simple: l’effort de faire du bien et d’éviter de nuire. L’Effort physique et mental aussi de mener à bien les Six Paramitas, chose pas facile du tout.
Faire du bien et éviter de nuire peuvent être vus aussi comme des prolongements de DANA et de SILA (observance des Cinq préceptes, une des Six Paramitas). Ça l’est, car nous ne pouvons pas vraiment séparer les uns des autres.
En pratiquant constamment ces lignes directives bouddhiques, nous améliorerons notre manière de les comprendre et de les appliquer. Puis, avec l’Effort continu, nous serons si enclins à suivre ces Paramitas qu’il sera plus facile de les appliquer que de les ignorer. Voilà ce qui en est de l’Effort et de la Patience (autre Paramita).
Peu importent nos erreurs passées: elles n’ont pas été commises en une nuit. Nous devrons donc nous donner autant de mal pour les changer que nous l’avons fait pour les créer grâce à l’Effort. En ce qui me concerne, il m’a fallu 60 ans pour parvenir à être une personne gentille, en tout et pour tout. Si je veux changer un aspect négatif de ma personne, je devrais œuvrer tout aussi âprement pour le remplacer par un trait altruiste. Peut-être, me faudra-t-il moins de temps cette fois-ci, mais seulement si j’applique un effort de tous les instants. Un jardin où les mauvaises herbes ont supplanté le reste, ne s’est pas fait en une nuit, et ne pourra être bonifié par un passe-passe de baguette magique, simplement par notre volonté. Nous devrons patiemment œuvrer avec beaucoup d’attention pour qu’il puisse s’épanouir dans sa perfection. Cela requerra énormément de temps.
Dénoncer le tort fait aux autres et l’éviter, est plus facile à dire qu’à faire: au début, il ne s’agit que d’une activité mentale qui, par l’Effort, devra par la suite se muer en action.
Il y a plusieurs façons de concevoir l’Effort, mais toutes se résument à:“Vas-y, fais-le”. Comme le dit Yoda:“Il n’y a pas d’essais, juste des épreuves finales” (je cite de mémoire). Le Bouddhisme conçoit certes l’essai, la tentative, mais simplement comme la partie initiale de l’action. S’efforcer donc constamment à essayer d’accomplir le bien, nous mènera tôt ou tard à la réalisation de notre Paramita.
Un bon musicien le devient seulement grâce à l’Effort. Ainsi, nous ne pourrons pratiquer les Six Paramitas sans nous tromper, sans faillir au début. Mais aucun effort n’est vain. C’est ce que nous apprend le Bouddhsime.
Je répète: nul effort est vain.